Titolo : L’enigma dell’alba di Giraut de Bornelh (Reis glorios, BdT 242,64): dalla lettura facilior al dubbio metodico
Anno : 2016
Pagine : 58
19,00 

Lucia Lazzerini

L’alba di Giraut de Bornelh, Reis glorios, resta un enigma. Le interpretazioni finora proposte sono tutte, per un motivo o per l’altro, largamente insoddisfacenti. Attraverso un’analisi testuale che tiene conto anche delle coblas apocrife, si suggerisce qui un’interpretazione non solo innovativa, ma problematica, ‘aperta’ e potenzialmente polisemica, in sintonia con la lettura dinamica e proteiforme della lirica occitana medievale che da molti anni l’autrice tenta di sostituire alle ammuffite categorie unidimensionali (l’‘amor cortese’, la ‘frustrazione erotica’), ormai improduttive per gli studi trobadorici. Il discorso si estende a quel di Lemosì trovatore di Dante, con soluzioni testuali inedite per Si per mon Sobre-Totz no fos (componimento citato nel De vulgari eloquentia) e una cauta ipotesi sulla vexata quaestio della palinodia di Purg. 26, vv. 119-120.

L’aube de Giraut de Bornelh, Reis glorios, demeure une énigme. Toutes les interprétations que l’on a proposées jusqu’à présent s’avèrent insatisfaisantes, pour une raison ou pour l’autre. À travers une analyse textuelle qui inclut les coblas apocryphes, on propose ici une interprétation non seulement inédite, mais aussi ‘ouverte’ et potentiellement polysémique. Cela dans le sillage d’une lecture dynamique et protéiforme de la poésie troubadouresque que depuis longtemps l’auteur essaie de substituer aux vieilles catégories de l’‘amour courtois’ et de la ‘frustration érotique’, désormais devenues tout à fait improductives pour nos études. Le discours s’étend ensuite à quel di Lemosì troubadour de Dante, avec des solutions innovantes pour le texte de Si per mon Sobre-Totz no fos (sirventes cité dans De vulgari eloquentia) et une hypothèse nouvelle – très prudemment avancée, d’ailleurs – sur la vexata quaestio de la palinodie de Purg. 26, vv. 119-120.

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