La traduzione occitanica del Merlin in prosa sopravvive esclusivamente grazie a un frammento del XIII secolo scoperto nel 1881 e più volte pubblicato. Il contributo si concentra su una questione rimasta finora inevasa, quella delle fonti a cui ha potuto attingere il traduttore. Dopo una ricapitolazione sulla trasmissione del Merlin francese, si procede a verificare la posizione del frammento nel complesso della tradizione manoscritta. I dati della collazione suggeriscono che il traduttore occitanico disponesse di un manoscritto appartenente al cosiddetto gruppo x4, lo stesso a cui risalgono anche il celebre manoscritto Didot e il manoscritto di Modena (gli unici a contenere l’intera trilogia di Robert de Boron).
La traduction occitane du Merlin en prose n’est transmise que par un fragment du XIIIe siècle découvert en 1881 et déjà édité à plusieurs reprises. Cette contribution affronte une question restée jusqu’à présent irrésolue, à savoir celle des sources utilisées par le traducteur. Après une synthèse relative à la transmission du Merlin en français, on cherche à vérifier la position du fragment dans l’ensemble de la tradition manuscrite. Les données ressortant de la collation suggèrent que le traducteur occitan avait à sa disposition un manuscrit du groupe qu’on appelle x4 : il s’agit du même groupe auquel appartiennent le célèbre manuscrit Didot et le manuscrit de Modène (les seuls qui contiennent la trilogie complète de Robert de Boron).