L’articolo analizza alcune edizioni trobadoriche apparse in Italia tra il 1996 e il 2012, allo scopo di aprire una discussione sul metodo ecdotico impiegato dagli editori. Il confronto tra le posizioni teoriche espresse da studiosi come Contini, Lazzerini, Avalle, Roncaglia, Segre, Varvaro, Perugi e la prassi ecdotica delle edizioni analizzate, mette in luce la necessità di adottare nell’edizione un atteggiamento pragmatico. In particolare, è necessario attenersi al metodo neolachmanniano e translachmanniano tutte le volte che la tradizione manoscritta lo permette. Scopo ultimo del lavoro è dimostrare l’imprescindibilità dell’approccio ricostruttivo di fronte alla rinnovata tendenza a ricorrere al metodo del ms. base.
Cet article analyse quelques éditions de troubadours publiées en Italie entre 1996 et 2012, dans le but d’ouvrir un débat sur la méthode écdotique employée par les éditeurs. L’analyse parallèle des différentes pratiques éditoriales et des positions théoriques exprimées par des philologues tels que Contini, Lazzerini, Avalle, Roncaglia, Segre, Varvaro et Perugi, met en relief la nécessité d’une approche pragmatique dans l’édition des troubadours. Il apparaît, en particulier, qu’il est nécessaire de s’en tenir à la méthode neolachmannienne et trans-lachmannienne dans tous les cas où la tradition manuscrite le permet. Le but final de l’article est de démontrer le caractère incontournable de l’approche destinée à la ‘reconstruction’ critique du texte face à une tendance renouvelée à revenir à la méthode du ms. base.