La sestina Là ver’ l’aurora, che sì dolce l’aura (ccxxxix), ultima della Prima Parte dei RVF, è tuttora fra le meno studiate. In essa appaiono con la massima evidenza quei temi metapoetici che sono stati osservati in generale in tutto il “sistema-sestine” del Canzoniere petrarchesco: in ciò essa presenta stretti rapporti con l’ultima sestina dell’opera, la sestina doppia Mia benigna fortuna (cccxxxii). Tale riflessione del testo su sé stesso raggiunge il suo apice nella cascata di adynata su cui la lirica si chiude quasi avvitandosi su di sé e fissando in qualche modo il proprio emblema – e l’emblema della poesia stessa – nell’immagine, in parte derivata da Arnaut Daniel, del «bue zoppo» che va cacciando l’aura (o Laura).
La sextine Là ver’ l’aurora, che sì dolce l’aura (ccxxxix), la dernière de la Première Partie des RVF, reste encore une des moins étudiées. Les thèmes méta-poétiques que l’on a observés en général dans tout le ‘système-sextines’ du Canzoniere de Pétrarque y apparaissent avec un grand relief: sous cet aspect, elle présente de nombreux rapports avec la dernière sextine de l’oeuvre, la sextine double Mia benigna fortuna (cccxxxii). Cette réflexion du texte sur lui-même atteint son sommet dans la cascade d’adynata sur laquelle se clôt le poème: on dirait que celui-ci implose en trouvant en quelque sorte son propre emblème – ainsi que l’emblème de la poésie elle-même – dans l’image, empruntée à Arnaut Daniel, du ‘boeuf boiteux’ poursuivant l’air (ou Laure).