Titolo : Guillaume IX, Marcabru, le Gap et l’invention de la Pastourelle
Anno : 2012
Pagine : 24
9,00 

Don A. Monson

È in reazione a Farai un vers, pos mi sonelh di Guglielmo IX che Marcabruno ha scritto L’autrier jost’ una sebissa, in seguito a diverse esperienze poetiche. Nelle sue poesie I e XXIX, un cavaliere galante è preso in giro a proposito di un tentativo infruttuoso di seduzione modellato sul domnejar della canso, della quale sviluppa soprattutto le immagini primaverili. La poesia XXIX introduce il tema della disparità sociale, nel lamento della ragazza e nella configurazione del racconto, però la psicologia dell’eroina manca di verosimiglianza. L’autrier conserva il rovesciamento del rapporto fra classi sociali ma elimina ogni altro riferimento alla canzone per insistere sulla sconfitta del cavaliere. L’autrier diverrà la prima pastorella quando sarà imitato da altri poeti che, ‘recuperando’ tuttavia il rovesciamento ironico di Marcabruno, reintroducono spesso le vanterie erotiche che questi voleva combattere.

C’est par réaction à Farai un vers, pos mi sonelh de Guillaume IX que Marcabru a créé L’autrier jost’ una sebissa, au bout de diverses expériences poétiques. Dans ses pièces I et XXIX, un chevalier entreprenant est persiflé au sujet d’une tentative infructueuse de séduction modelée sur le domnejar de la canso, dont il déploie surtout l’imagerie printanière. La pièce XXIX introduit le thème de la disparité sociale, dans la complainte de la fille et dans la configuration du récit, mais la psychologie de l’héroïne manque de vraisemblance. L’autrier retient l’inversion des rapports de classe sociale mais évacue toute autre référence à la chanson pour insister sur la déconfiture du chevalier. L’autrier deviendra la première pastourelle lorsque d’autres poètes l’imitenteront, mais par une ‘récupération’ de l’inversion ironique de Marcabru, ils réintroduisent souvent les fanfaronnades érotiques que celui-ci voulait combattre.

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